Françis a toujours hésité entre une carrière artistique et une carrière de cambrioleur. Il était ce qu'on peut appeler un gosse des rues, et a très vite fait preuve de dextérité, de ruse et de mauvaise foi. Un des meilleurs éléments de la Guilde des voleurs de la Citadelle, il était précédé d'une réputation à faire frémir les plus riches des bourgeois. 

Et puis un jour, pendant qu'il faisait les poches des piliers de taverne, il découvrit un groupe de ménestrel. Subjugué par la musique, les ballades épiques et les chants lyriques, il commença à développer un intérêt certain pour la mandoline et les gestes d'aventuriers. Comme poser une démission auprès de la Guilde des voleurs est passible de tranchage de gorge, Françis se fit la malle et entreprit une vie de baroudeur, armé de ses dagues et son instrument, en quête de faits d'armes à raconter (et de quelques coffres à crocheter, aussi).

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Avec l'aide d'un ami ingénieur, il conçut sa propre arme, la mandoline à carreaux. Aussi envoûtante que meurtrière, elle est l'une des armes les plus traîtresses du Royaume. Françis est aussi équipé de tout l'attirail classique d'un roublard: un lot de dagues, des outils de crochetages ainsi que des bombes fumigènes, bref, c'est un véritable couteau suisse!